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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 10:19

Du nouveau sur la plateforme de Jouarre où l'on a pu observer quelques mouvements et notamment l'arrivée d'une grosse machine que l'on apparenterait à une foreuse.

En réalité, Vermilion, qui avait déjà commencé à déplacer les graviers, est en train de boucher le puits. A la fin de cette opération, le site sera re-végétalisé.

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 12:35

Alors que l'exploitation du gaz de schiste recule à travers le monde, les industriels français, eux, ne désespèrent pas de faire sauter une porte que l'État n'a pas totalement fermée.

François Hollande et Ségolène Royal ont eu beau dire et répéter leur opposition à l'exploitation par fracturation du gaz de schiste en France, le hasard du calendrier fait parfois mal les choses.

À peine des industriels français annonçaient la création du Centre d'hydrocarbures non conventionnels (CHNC) que la ministre de l'Écologie validait une demande de prolongation exceptionnelle jusqu'au 6 janvier 2016 du permis exclusif de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux, dit permis de Saint-Just-en-Brie (Seine-et-Marne), au profit de la société Vermilion REP (une filiale de Vermilion Energy, entreprise pétrolière canadienne. Filiale qui exploite des forages dans le Bassin aquitain, ainsi que dans le Bassin parisien).

Double langage gouvernemental qui peut laisser perplexe et interroge sérieusement les collectifs antigaz de schiste en Seine-et-Marne mais aussi partout en France. Car, malgré la loi de 2011 interdisant la fracturation en France, les compagnies pétrolières et toutes les sociétés affiliées n'ont pas désarmé : « Nous savons très bien que ces compagnies ne recherchent plus d'hydrocarbures conventionnels. La production n'y est pas assez importante, voire inexistante », explique Isabelle Lévy, du Collectif du pays fertois.

Par contre, en région parisienne et donc en Seine-etMarne, dans les années 1970, plus de 2 000 forages ont eu lieu. La géologie des terrains est donc connue : « Ces gens-là ne font pas ces demandes pour quelques barils de pétrole de plus.

Ils savent, car tout ceci est consultable en libre accès au BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), que ces terrains sont aussi très bien pourvus en hydrocarbures non conventionnels.

À l'époque des premiers carottages, on ne connaissait pas la fracturation », continue Isabelle Lévy.

L'Humanité > lire l'article complet

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 13:23

Le gouvernement peut être soulagé : il n'aura pas à rouvrir le dossier du gaz de schiste, qui déchaîne les passions en France, entre partisans et opposants.

 

Le Conseil constitutionnel a en effet décidé, vendredi 11 octobre, de valider la loi du 13 juillet 2011, votée à l'initiative de Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, qui interdit en France l'usage de la fracturation hydraulique pour explorer et exploiter les pétroles et le gaz de schiste.

 

Cette technique est la seule qui existe aujourd'hui pour libérer ces hydrocarbures non conventionnels piégés à grande profondeur dans la roche. Mais elle présente des risques pour l'environnement.

Les sages du Palais-Royal mettent fin à un feuilleton juridique lancé par la compagnie texane Schuepbach depuis dix mois. Après l'annulation, en octobre 2011, de ses deux permis miniers du sud de la France, le pétrolier avait posé en janvier 2013 auprès du tribunal administratif de Cergy-Pontoise une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), transmise au Conseil d'Etat puis au Conseil constitutionnel.

 

Suite de l'article...

 

Décision n° 2013-346 QPC du 11 octobre 2013

 

 

N'oubliez pas la réunion du collectif fertois ce coir à la Ferté sous Jouarre  946901

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 20:49
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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 13:30

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22/09/2013. Depuis 06h53 ce matin, 30 personnes du collectif des Dindons de la farce occupent la plateforme pétrolière de la Petite Brosse à Jouarre (Seine-et-Marne). Nous avons escaladé la tour de forage, nous y sommes enchaînés, avons déployé des banderoles et entendons y rester. Par cette action résolue, nous souhaitons attirer l’attention du public et des médias sur la farce qui se déroule sous nos yeux et dont nous refusons d’être les dindons.

La plateforme occupée est celle de la compagnie états-unienne HESS Oil, l’entreprise qui cette dernière année a réalisé plusieurs forages préparatoires sur des permis de recherche d’hydrocarbures officiellement déclarés comme portant sur l’huile de schiste[1]. Il est de notoriété publique que l’huile de schiste est impossible à extraire sans recourir à une fracturation et qu’aujourd’hui seule la technique de fracturation hydraulique présente les conditions de rentabilité jugées satisfaisantes par les pétroliers.

Pourquoi  HESS Oil avance dans ses travaux alors qu’une loi (Loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011 ) lui interdit de passer à l’acte ? Pourquoi cherche-t-elle des hydrocarbures qu’elle ne pourrait pas exploiter ? Difficile d’imaginer qu’un industriel entreprenne ces opérations coûteuses (12 millions d’euros par forage, soit plusieurs dizaines de millions d’euros par permis) sans attendre un possible retour sur investissement. Alors, pourquoi ? Spéculation?  Ou bien les dirigeants d’HESS Oil sont-ils si sûrs que l’interdiction sera levée comme le laisse craindre la Question Prioritaire de Constitutionnalité déposée par la compagnie texane Schuepbach qui cherche à invalider la loi du 13 juillet (la décision du Conseil Constitutionnel sera rendue début octobre) ? Espèrent-ils, aussi, qu’à force de lobbying, un miracle ne rende les dangers de la fracturation hydraulique « socialement acceptables » jusqu’à ce que les dégâts, irréversibles, ne commencent à apparaître?

Les sites forés sont prêts pour la suite des opérations. Après en avoir terminé avec Jouarre, la foreuse HH300 de la COFOR (filiale de Vinci), utilisée par HESS Oil et conçue pour forer dans les schistes, partira sur une autre plateforme, probablement celle de Fonteney-de-Bossery (10 Aube), site qui offre une vue plongeante sur la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, à moins de 110 km de Paris, en bord de Seine.

Alors cette foreuse, pour l’instant, nous la gardons. Pour mettre en lumière la farce en cours. Pour rappeler au Président Hollande - qui déclarait qu’il n’y aurait pas d’exploration d’hydrocarbures non conventionnels en France – de tenir sa parole. Pour que la Conférence environnementale en cours ne soit pas un nouveau catalogue d’intentions. Pour exiger la fin des forages exploratoires visant le gaz et le pétrole de schiste, de houille et l’huile lourde, l’abrogation de tous les permis de recherche portant sur ces hydrocarbures, le rejet de toutes les demandes de permis en cours d’instruction, l’abandon de tous les projets similaires et un ferme engagement pour une vraie transition énergétique et écologique.

Parce que la poursuite de ces travaux est une preuve flagrante des promesses non tenues ; parce que les lobbies pétro-gaziers sont résolus à avancer dans l’exploration et l’exploitation des sources d’énergie « extrêmes » en France, dans le total mépris du refus de la population ; pour défendre notre eau et notre air, notre santé, la beauté de nos paysages, les alternatives écologiques et une vision du monde régi par d’autres rêves que le profit : NON AUX HYDROCARBURES DE SCHISTE NI DE HOUILLE, NI AUJOURD’HUI, NI DEMAIN, NI ICI, NI AILLEURS

 

Reportage du dindon caméraman présent sur place  

 

Origine de l'onformation : Aldeah.org

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 23:00

 

89632031_p.jpgJosh Fox est le réalisateur de Gasland, le film qui a réveillé les consciences sur la réalité du gaz de schiste. Dans un entretien avec Reporterre, il explique que ce qui se joue dans cette bataille écologique, c’est la vitalité de la démocratie face aux grandes compagnies multinationales.

Hervé Kempf, Reporterre > lire l'article complet

 

 

Josh Fox au théâtre de la Ferté sous Jouarre le 5 septembre

 

 

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 15:07

 

Après avoir entendu les  propos absurdes de la DRIEE sur cette vidéo de l'AFP : "puisque la foreuse est là pendant trois mois, on va faire trois contrôles programmés ou inopinés pour vérifier qu'il n'y a pas de fracturation hydraulique", [...]

 

Voir le message » Logo coll fertois

 

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 16:18

Mardi 6 août 2013, le pétrolier américain Hess Oil France a commencé un forage exploratoire sur la plateforme de la Petite Brosse à Jouarre en Seine-et-Marne dans le cadre du permis de Château-Thierry, 51-77. Hess met en oeuvre ce que son président B. Demont a affirmé à l’AFP* «…permettre de localiser du pétrole pour lequel les techniques de production (…) sont interdites…».


Les collectifs* soutiennent le collectif du pays fertois dans sa lutte. Ensemble nous dénonçons ce forage qui a pour objectif explicite l’exploration de la roche-mère** laquelle renferme du pétrole de schiste. C’est une étape dans la recherche d’hydrocarbures non conventionnels sur le territoire
national ; nous demandons donc l'arrêt immédiat de ces travaux.

 

*Collectifs non aux pétrole et gaz de schiste et de houille*


> lire le communiqué de presse complet

 

Logo coll fertois

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 10:55

Le pétrolier américain Hess Oil est arrivé à Jouarre, en Seine-et-Marne, officiellement pour cartographier les ressources potentielles en hydrocarbure. Pour les écologistes, il ne s'agirait que d'un alibi. Ils craignent l'utilisation de la fracturation hydraulique et de produits toxiques.


Logo coll fertoisCliquez ici pour accéder à la vidéo du collectif fertois

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 13:37

Les habitants de Jouarre en Seine et Marne manifestaient ce samedi 3 août devant le site de forage de Hess Oil. La compagnie américaine est suspectée de préparer le terrain pour l'exploration de pétrole de schiste par fracturation hydraulique.

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Près de 500 personnes se sont rassemblées samedi 3 août devant la plateforme de forage de 26 mètres de haut de l'américain Hess Oil à l'appel des collectifs contre les gaz et pétrole de schiste. Ces derniers accusent le pétrolier de profiter d'un flou juridique sur la fracturation hydraulique pour évaluer la ressource en pétrole de schiste du bassin parisien, faisant ainsi courir un risque environnemental pour leur territoire.

 

Pourtant, la loi Jacob de juillet 2011 interdit en France l'exploration d'hydrocarbures par forage dans la roche mère. Hess Oil nie ces accusations et affirme être à la recherche de pétrole conventionnel. Reste que la compagnie a succédé à Toreador, une entreprise qui avait reçu l'autorisation de forer dans la roche mère un an avant la loi interdisant la fracturation hydraulique. Il n'est pas certain que ce permis ait été légué à Hess Oil au moment du rachat mais les militants soupçonnent fortement le pétrolier de prétexter un forage vertical uniquement en vue d'obtenir une prolongation de son permis pour pouvoir procéder à un forage horizontal lorsque la loi le permettra. En effet, les collectifs estiment que le géant américain mise sur une évolution juridique, la loi sur la fracturation hydraulique ayant été renvoyée devant le Conseil Constitutionnel qui pourrait la censurer à la rentrée.


Actu Environnement > (+ vidéo plateforme de Jouarre)

voir aussi

Le reportage i télé du 07 août 2013


 

 

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